Happiness Manager : définition

Le happiness manager, ou chief happiness officer, que l’on peut traduire par responsable du bonheur, a pour mission de permettre aux salariés de travailler dans les meilleures conditions, et de se sentir bien dans leur entreprise.

Ce concept a été créé par Chade-Meng Tan : un ingénieur américain qui a changé de métier pour se consacrer au  développement personnel et au bien-être d’autrui. Il invente ainsi la fonction de “Jelly Good Fellow”. Autrement dit, il est devenu le “super bon camarade”, et a ainsi créé son propre job. Un métier qui s’est développé outre-Atlantique dans les années 2000, et qui a fait son arrivée en France en 2015, au sein des start-ups. Encore peu connu, le poste de happiness manager représente l’avenir du bien-être au travail.

Quelle est la mission du Happiness Manager ?

Devenir happiness manager ne nécessite pas de formation particulière. Cependant c’est un métier qui n’est pas accessible à tous, puisqu’il demande un esprit positif, de l’empathie et de l’altruisme. Sophie Lepert, happiness manager et auteure de l’ouvrage Le cahier Heureuse dans mon job pour les nuls, confie dans un article que “le savoir-être passe avant le savoir-faire”.

Être responsable du bonheur en entreprise n’est en rien un effet de mode. Le métier de happiness manager demande beaucoup de sérieux et de rigueur. L’objectif premier est de mettre en place une ambiance de travail positive. Cela passe notamment par l’implication du salarié dans l’amélioration de la vie en entreprise, l’aménagement du lieu et des conditions de travail (créations d’espaces variés, achat de matériel pour le confort de travail, aménagement d’horaires, télétravail, etc.), et l’organisation d’activités conviviales au sein ou en dehors de l’entreprise, à l’instar du team building.

Le bien-être au travail pour une entreprise performante

Le poste de happiness manager doit être en accord avec les valeurs de l’entreprise. Celle-ci doit valoriser et écouter ses salariés, et s’assurer qu’ils travaillent dans les meilleures conditions. Les salariés sont en demande de reconnaissance des collaborateurs, de travail en équipe et de respect (source : Baromètre des valeurs des français par Kea & Partners, édition 2018).

Le bien-être au travail est un facteur de performance, favorable à l’individu, à l’équipe et à l’entreprise. En effet, les entreprises qui offrent un environnement de travail qualitatif et propice à l’initiative sont plus performantes. A contrario, le mal-être au travail a un coût important, notamment à cause des absences à répétitions et du turn-over. Former régulièrement de nouveaux salariés coûte plus cher, que de mettre en place un happiness manager pour améliorer la qualité de vie au travail.

Il n’y a plus de temps à perdre pour mettre du bonheur dans la journée de travail des salariés, et faire fleurir les bénéfices pour l’entreprise.

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